Te cerner je ne l'ose, te chérir je désire.
Et si tes yeux fuyants, observent à la ronde,
Les grands bâtiments et les vielles rotondes.
A chacun de tes pas, s'incline mon monde.
Et s'il est trop petit, je pourrais l'agrandir,
En un doux royaume exempt de tes doutes,
Ou l'amour, peut-être, pourra s'épanouir.
Serais-je ce printemps qui te fera fleurir ?
Ou bien l'heureux amant qui te verra rougir ?
Mais trêve de délires, tu choisira la route,
Je saurais être le chemin, sans coup férir.
1999