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Te cerner je ne l'ose,

 

Te cerner je ne l'ose, te chérir je désire.
Et si tes yeux fuyants, observent à la ronde,
Les grands bâtiments et les vielles rotondes.
A chacun de tes pas, s'incline mon monde.
 
Et s'il est trop petit, je pourrais l'agrandir,
En un doux royaume exempt de tes doutes,
Ou l'amour, peut-être, pourra s'épanouir.
 
Serais-je ce printemps qui te fera fleurir ?
Ou bien l'heureux amant qui te verra rougir ?
 
Mais trêve de délires, tu choisira la route,
Je saurais être le chemin, sans coup férir.
 

1999



VERHILLE Arnaud 2001-09-20