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Pourquoi moi ?

 

Pourquoi moi, dit en pleurant la jeune femme.
Qu'ai-je fait pour endurer toute cette flamme.
Mes manières n'étaient pourtant pas aguichantes,
Mes refus savaient me rendre récalcitrante.
 
Et ses lettres, emballées d'enveloppe blanche,
Cette prose qu'il envoit en avalanche.
Y croit-il vraiment, ou n'est-ce que poésie.
Parle t'il d'amour, ou seulement de fantaisie.
 
Florence, ma douce, poésie est ardeur,
Poésie est couleur, et du fond de mon coeur,
S'arrache avec douleur, toute ma valeur.
 

1999



VERHILLE Arnaud 2001-09-20