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Attente

 

Les sons qui s'élèvent, frissons électriques
Tempêtes de notes, Déserts symphoniques.
 
Oui,
 
Ces douces mélodies, près de mon coeur, chantant -
Leurs longues complaintes, mes souffrances d'antant.
 
Ô,
 
Brams, Chopin, vos rêves, vos flots romantiques
Du temps qui s'écoule, forment la métrique.
 
Mais,
 
Le sablier est mort, de tant de musique,
Les heures s'étiolent, sans trace physique
 
Car
 
Le néant obscurcit, l'attente sans âme,
De ton corps, de ton coeur, de ton être, Femme.
 

08/02/2001



VERHILLE Arnaud 2001-09-20