Vivre tranquille, de sa solitude.
N'est-ce pas une forme de plénitude ?
Etre bien, recroquevillé en son sein.
Cela peut-il être mon doux destin ?
Cette prison aux barreaux d'or et d'argent.
M'enfermera t'elle jusqu'au bout de mes ans ?
Non ! cria mon coeur; fin du questionnement !
Ne crois pas en cela ! N'y crois pas vraiment !
La solitude te ronge, t'éponge -
De tes pleurs, de tes malheurs, elle rallonge,
Les heures, les peurs, et toutes les erreurs -
Qui grandissent, lentement, en nous, sans heurs.
1999