La lumière qui coule dans ma ruelle
Luit le crépi d'une étreinte sensuelle.
Minuscules reliefs, sources de pénombre
Mènent contre l'ombre des combats sans nombre.
Chaque point est astre, qu'éteint le désastre
D'un soleil qui fuit les lignes du cadastre.
Et la nuit sans lune, la nuit sans étoiles,
Couvre le mur de jais. Oh! nocturne voile.
Alors, il ne reste plus rien que l'attente,
Langueur infinie d'une nuit sanglotante.
1999